La semaine dernière, j’ai eu la chance d’être envoyée à Saint Martin Vésubie, dans les Alpes Maritimes. Six jours d’un reportage photo inoubliable en haute montagne. Une semaine très chargée, avec de la randonnée, de l’escalade en montagne, une nuit en refuge… Le tout suivi d’un petit périple en Italie à Sanremo … Mais dans cet article de blog, je vais rester sur la montagne !
Je n’avais pas fait de randonnée en montagne depuis … 1993 ! C’est justement lors d’une colonie de vacances (juste retour des choses) que j’ai l’occasion de monter en altitude. C’était dans les Pyrénées, du côté de Sentein, dans l’Ariège. Quelques petits problèmes de respiration dus à l’altitude, j’en garde un souvenir difficile. Mais de sublimes paysages une fois mon souffle revenu, après des sucres à l’alcool de menthe. Une petite crise d’asthme qui a un peu flippé mes animateurs ! De quoi se rappeler que la montagne, on n’y va pas comme ça.
De la colo au refuge de la Cougourde
Notre groupe de 40 a été divisé en petits groupes de différents niveaux. Comme je devais suivre et en plus, réaliser mon reportage, je me suis incluse dans un groupe de moyen niveau. Et de toute façon, je n’aurais pas pu suivre les premiers. Notre guide, Fabrice Henon, s’est adapté à notre rythme, avec des pauses explicatives sur les bonnes méthodes en randonnées. Des conseils en gestion de la respiration, de la température et du froid en général. Beaucoup d’informations intéressantes sur la faune et la flore de la région également.
C’est grâce à lui, sa patience et sa compréhension que nous sommes allés si loin.
Partis à 8h de la colo, nous sommes arrivés au refuge de la Cougourde aux environs de midi. Nous sommes partis en randonnée l’après-midi. Après une nuit au refuge (sans électricité, sans eau chaude, sans lumière…), nous sommes repartis le lendemain pour la journée.
A 2500 mètres, cap sur l’Italie !
Comme les images valent mieux que les mots, voici une petite galerie de photos de la 2eme journée de randonnées. La montée au Lac de Trécolpas, au Pas des Ladres jusqu’à la borne de la frontière italienne !
Au total, nous avons gravi 2500 mètres (pour mon groupe, car les plus avancés sont montés à presque 3000 mètres). Ce que je retiens, c’est qu’en plus du reportage photo en haute montagne, j’ai dépassé mes limites. Des limites que je m’étais imposées depuis ma colo dans les Pyrénées en 1993. Après cette expérience, je me disais que ça n’était pas pour moi … Quelle chance d’avoir été envoyée là-bas par mon client !
PS : big up pour les ados de la colo qui ont vraiment été super ! De l’entraide, de la générosité, des rires … Des vraies valeurs humaines chez ces jeunes qui entrent dans une vie de jeunes adultes !
